Le Perron borné/Numéro 19 - JUILLET 2012 : Différence entre versions
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+ | ==Les communes sont garantes de l'intégrité de la voirie publique… et comptent bien le rester== | ||
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+ | En Wallonie, 90 % des voiries sont des voiries communales. Les communes jouent donc un rôle essentiel dans la gestion de ce patrimoine voyer mis à disposition de tous les citoyens. | ||
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+ | Un décret "impétrants" a été voté en 2009. Ce décret vise les "impétrants" c'est-à-dire les propriétaires de câbles et de canalisations ainsi que leurs entrepreneurs, qui, ensemble, réalisent des travaux sur une voirie: passage de câbles, raccordement électrique, pose de canalisations, réparation nécessaire de l'existant, … Selon ce décret, les impétrants ont l'obligation de se faire connaitre, de se coordonner entre eux, doivent recevoir une autorisation communale avant de débuter le chantier, doivent donner caution, … | ||
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+ | Le décret confortait donc les communes dans leur rôle de gardiennes de l'intégrité de l'espace public: éviter les ouvertures (et réouvertures) intempestives des routes, veiller au bon encadrement des chantiers, s'assurer de la correcte réfection des trottoirs pour éviter qu'ils ne soient régulièrement défoncés, etc., tel est leur rôle. | ||
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+ | '''Et ce rôle les villes et communes comptent bien le conserver. Il risque d'être considérablement écorné''' par un projet de décret qui prévoit que le régime d'autorisation issu du décret impétrants serait désormais piloté par une "commission" composée aux deux tiers … d'impétrants et d'entrepreneurs de voirie. | ||
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+ | Le rôle que le Gouvernement wallon entend faire jouer à la commission est excessif: elle se verrait chargée d'élaborer l'entièreté des modalités de mise en œuvre du décret dont, par exemple, les modalités des garanties et des cautions à fournir pour la remise en état des lieux. Elle connaitrait également des recours et pourrait donc octroyer une autorisation là où la commune l'avait refusée. | ||
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+ | Voilà le chasseur devenu garde chasse. | ||
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+ | '''Ce rôle, disproportionné, ferait perdre aux communes, gestionnaires de voiries leur rôle de garant de la sécurité et de l'intégrité du domaine public,''' puisque la Commission pourra passer outre leur décision. | ||
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+ | L'Union des Villes et Communes de Wallonie s'oppose donc au projet tel qu'il est actuellement libellé. | ||
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+ | Notre association entend que les rôles et responsabilités de chacun soit correctement posés et respectés. | ||
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+ | L'UVCW plaide donc pour que la Commission reçoive une simple mission d'avis et qu'elle puisse devenir un lieu d'échange et de concertation, permettant aux gestionnaires de voirie, aux impétrants et aux entrepreneurs de gérer communément et harmonieusement une problématique qui les touche tous. L'intégrité de la voirie, le partage et l'aboutissement à de bonnes pratiques en matière de chantier est en effet de l'intérêt commun de chacun des acteurs. Loin de s'opposer de manière stérile, impétrants et pouvoirs publics peuvent s'entendre et se comprendre, tout en respectant les missions fondamentales de chacun et en évitant les conflits d'intérêt. | ||
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+ | <br/>'''Renseignements:''' ''Ambre Vassart'' | ||
+ | <br/><u>Référence :</u> | ||
+ | <br/>Lien : [http://www.uvcw.be/actualites/2,129,1,0,4324.htm Union des villes et des communes asbl] | ||
==La chasse aux faux indépendants est ouverte== | ==La chasse aux faux indépendants est ouverte== | ||
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Comme l'indique le titre du chapitre, Subversion (abréviation : SVN) est un système de gestion de versions des fichiers. | Comme l'indique le titre du chapitre, Subversion (abréviation : SVN) est un système de gestion de versions des fichiers. | ||
− | + | Un logiciel de gestion de versions est un logiciel de gestion de configuration permettant de stocker des informations pour une ou plusieurs ressources informatiques permettant de récupérer toutes les versions intermédiaires des ressources, ainsi que les différences entre les versions. | |
− | + | Un logiciel de gestion de versions agit sur une arborescence de fichiers afin de conserver toutes les versions des fichiers, ainsi que les différences entre les fichiers. Ce système permet par exemple de mutualiser un développement. Un groupe de développeurs autour d'un même développement se servira de l'outil pour stocker toute évolution du code source. | |
− | Un logiciel de gestion de versions agit sur une arborescence de fichiers afin de conserver toutes les versions des fichiers, ainsi que les différences entre les fichiers. Ce système permet par exemple de mutualiser un développement. Un groupe de développeurs autour d'un même développement se servira de l'outil pour stocker toute évolution du code source. | ||
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Attention : malgré ce que je viens de dire, il y a une petite subtilité. Pour les utilisateurs de Mac (et sans doute de Linux), étant donné les différences d'encodage entre les différents systèmes d'exploitation, il y a souvent des problèmes liés aux accents et caractères spéciaux. Ainsi, pour être sûr de ne jamais faire de gaffe, prenez l'habitude de ne pas mettre de caractères spéciaux dans vos noms de fichiers ) | Attention : malgré ce que je viens de dire, il y a une petite subtilité. Pour les utilisateurs de Mac (et sans doute de Linux), étant donné les différences d'encodage entre les différents systèmes d'exploitation, il y a souvent des problèmes liés aux accents et caractères spéciaux. Ainsi, pour être sûr de ne jamais faire de gaffe, prenez l'habitude de ne pas mettre de caractères spéciaux dans vos noms de fichiers ) | ||
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Il n'y a donc pas de problème de compatibilité entre les systèmes d'exploitation ni entre les programmes. Chacun pourra donc faire ce qu'il veut sur sa machine sans affecter les autres si vous respectez la règle des accents et caractères spéciaux dans les noms de fichiers. | Il n'y a donc pas de problème de compatibilité entre les systèmes d'exploitation ni entre les programmes. Chacun pourra donc faire ce qu'il veut sur sa machine sans affecter les autres si vous respectez la règle des accents et caractères spéciaux dans les noms de fichiers. | ||
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<u><span style="color:#0033CC">''D'autres liens intéressants''</span></u> | <u><span style="color:#0033CC">''D'autres liens intéressants''</span></u> | ||
− | <br />[http://dev.nozav.org/intro_svn.html | + | <br />[http://dev.nozav.org/intro_svn.html Introduction à Subversion] |
<br />[http://www.jonathan-petitcolas.com/utiliser-subversion-svn-avec-tortoise/ Utiliser subversion SVN avec tortoise] | <br />[http://www.jonathan-petitcolas.com/utiliser-subversion-svn-avec-tortoise/ Utiliser subversion SVN avec tortoise] | ||
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<br /><u>Référence :</u> | <br /><u>Référence :</u> | ||
<br />Lien : [http://www.siteduzero.com/ www.siteduzero.com] | <br />Lien : [http://www.siteduzero.com/ www.siteduzero.com] | ||
+ | <br />Lien : [http://www.wikipedia.fr www.wikipedia.fr] | ||
==L’impact négatif du règlement en matière de permis d’urbanisation sur l’emploi dans le secteur de la construction== | ==L’impact négatif du règlement en matière de permis d’urbanisation sur l’emploi dans le secteur de la construction== | ||
− | '''Le Ministère fédéral de l’économie constate que le nombre de permis d’urbanisation diminue. '''<font color="#FF3300"><big>22 %</big> moins d’autorisations comparé à l’année précédente.</font>''' Il s’ensuit qu’on construira moins de logements et que les carnets de commande dans le secteur de la construction seront moins remplis.''' Une partie de la responsabilité réside dans le fait que les permis d’urbanisation sont tellement complexes, que certains qualifient le mécanisme comme une « bombe à retardement ». En effet, tout terrain qui ne pourra pas être loti aujourd’hui, équivaut à des constructions qui n’arrivent pas au stade d’un chantier. Quand est-ce que le Ministre simplifiera | + | '''Le Ministère fédéral de l’économie constate que le nombre de permis d’urbanisation diminue. '''<font color="#FF3300"><big>22 %</big> moins d’autorisations comparé à l’année précédente.</font>''' Il s’ensuit qu’on construira moins de logements et que les carnets de commande dans le secteur de la construction seront moins remplis.''' Une partie de la responsabilité réside dans le fait que les permis d’urbanisation sont tellement complexes, que certains qualifient le mécanisme comme une « bombe à retardement ». En effet, tout terrain qui ne pourra pas être loti aujourd’hui, équivaut à des constructions qui n’arrivent pas au stade d’un chantier. Quand est-ce que le Ministre simplifiera le dispositif ? Quand est-ce que des terrains à bâtir pourront être activés, alors que pour le moment ils sont gelés par manque d’autorisations ? |
'''La simplification du permis d’urbanisation''' | '''La simplification du permis d’urbanisation''' | ||
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Estimez-vous que ce gel de terrain est une réalité ? Quelle est votre réaction face à ces remarques? | Estimez-vous que ce gel de terrain est une réalité ? Quelle est votre réaction face à ces remarques? | ||
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Ces éléments sont à mettre en relation avec les statistiques publiées récemment par le SPF économie. En effet, il ressort de celles-ci qu’entre janvier et septembre 2011, 31.907 permis de bâtir ont été octroyés pour la construction de logements, soit 22% de moins que sur le même période de l’année précédente. Le recul du nombre de permis de bâtir est comparable pour les bâtiments avec un logement (15.536 permis, -23°A) et pour les appartements (16.371 permis, -21%). | Ces éléments sont à mettre en relation avec les statistiques publiées récemment par le SPF économie. En effet, il ressort de celles-ci qu’entre janvier et septembre 2011, 31.907 permis de bâtir ont été octroyés pour la construction de logements, soit 22% de moins que sur le même période de l’année précédente. Le recul du nombre de permis de bâtir est comparable pour les bâtiments avec un logement (15.536 permis, -23°A) et pour les appartements (16.371 permis, -21%). | ||
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==L'Europe continue à développer Galileo en orbite== | ==L'Europe continue à développer Galileo en orbite== | ||
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Le lancement de deux satellites du système de navigation Galileo sera effectué le 28 septembre prochain depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française. Le lancement sera effectué avec une fusée russe, selon le service de presse de la Commission européenne. | Le lancement de deux satellites du système de navigation Galileo sera effectué le 28 septembre prochain depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française. Le lancement sera effectué avec une fusée russe, selon le service de presse de la Commission européenne. | ||
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La manifestation officielle s'est déroulée en présence de MM. Jean-Philippe Amstein, directeur de l'office fédéral de topographie "swisstopo", Samuel Dunant, président de l'association genevoise des ingénieurs géomètres officiels et géomaticiens, et Pascal Berteaud, directeur général de l'Institut géographique national (France). | La manifestation officielle s'est déroulée en présence de MM. Jean-Philippe Amstein, directeur de l'office fédéral de topographie "swisstopo", Samuel Dunant, président de l'association genevoise des ingénieurs géomètres officiels et géomaticiens, et Pascal Berteaud, directeur général de l'Institut géographique national (France). | ||
− | [[Image:Perron19-11.JPG|left|120px]]Les orateurs ont évoqué le travail des géomètres qui, en coordination avec les services du cadastre, saisissent et mettent à jour les données de la mensuration. Ils constituent ainsi les | + | [[Image:Perron19-11.JPG|left|120px]]Les orateurs ont évoqué le travail des géomètres qui, en coordination avec les services du cadastre, saisissent et mettent à jour les données de la mensuration. Ils constituent ainsi les "géo-données" de référence, désormais numériques. A Genève, les "géo-données" concernent le territoire genevois et plus largement une partie de la région lémanique, avec une portion du canton de Vaud et des départements français de l'Ain et de la Haute-Savoie. |
Aujourd'hui, plus de 80% du territoire suisse est mesuré avec précision et est répertorié. | Aujourd'hui, plus de 80% du territoire suisse est mesuré avec précision et est répertorié. | ||
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Les énoncés de cette rubrique sont inspirés de la même idée: poser des questions auxquelles la réponse semble impossible devant la pauvreté des hypothèses. Pourtant, elles se résolvent toutes, avec de la logique, mais aussi une haute idée de l'aptitude à raisonner des personnages de ces histoires. | Les énoncés de cette rubrique sont inspirés de la même idée: poser des questions auxquelles la réponse semble impossible devant la pauvreté des hypothèses. Pourtant, elles se résolvent toutes, avec de la logique, mais aussi une haute idée de l'aptitude à raisonner des personnages de ces histoires. | ||
− | Et voici | + | '''Et voici quelques petits problèmes posés précédemment et non résolus (inutile de chercher la solution sur le wiki) pour cogiter pendant vos vacances, que ce soit à la plage, à la montagne, dans l'avion, ou même chez vous.''' |
Certains de ces problèmes sont extraits des questions du championnat international de jeux mathématiques et logiques. | Certains de ces problèmes sont extraits des questions du championnat international de jeux mathématiques et logiques. | ||
− | '''Si trouvez la solution à l'un de ces problèmes, merci de nous la faire parvenir en la publiant sur la [[Discussion:Le_Perron_borné|la page de discussion]] de ce Perron Borné.''' | + | '''Si vous trouvez la solution à l'un de ces problèmes, merci de nous la faire parvenir en la publiant sur la [[Discussion:Le_Perron_borné|la page de discussion]] de ce Perron Borné.''' |
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+ | '''Problème n° 12 – Le dé sur l'échiquier''' | ||
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+ | Un dé classique se trouve au départ sur la case en bas à gauche d’un échiquier. | ||
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+ | Une arête du dé a la même longueur qu’un côté d’une case. A chaque mouvement, le dé tourne autour d’une arête vers une case adjacente, mais seulement vers la droite ou vers le haut (jamais vers la gauche ou vers le bas). | ||
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+ | Pour un observateur fixe, sans compter la case de départ, combien le dé peut-il atteindre de cases de l’échiquier en se trouvant orienté exactement comme sur la case de départ ? | ||
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+ | ''(Extrait de la finale national des jeux mathématiques - 2006)'' | ||
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+ | [[Image:Problemes_Impossibles_13_E01.png|right|260px|Le partage de San Gaku]] | ||
+ | '''Problème n° 13 – Le partage de San Gaku''' | ||
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+ | San Gaku a partagé sa propriété entre ses quatre enfants. C’est un hexagone dont la somme des longueurs de deux côtés consécutifs est toujours égale à 149 mètres. | ||
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+ | La part de chaque enfant est un terrain triangulaire dont une piscine circulaire tangente chaque côté. Les sommets de l’hexagone | ||
+ | sont situés sur une route circulaire dont le rayon est égal à la somme des rayons des piscines. | ||
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+ | Quelle est la plus grande longueur d’un côté de l’hexagone arrondie au mètre le plus proche ? | ||
+ | ''(Extrait de la finale internationale des jeux mathématiques - Mai 2006)'' | ||
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+ | '''Problème n° 14 – Les trois graces''' | ||
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+ | Nous retrouvons notre groupe de géomètres qui se réunissent toujours en fin de journée dans le bar de Madame Hypatie. | ||
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+ | La patronne, comme d’habitude leur pose une colle en nous demandant de déterminer à quel étage l’immeuble, qui compte cinq étages, habitent les trois jeunes filles Adèles, Béatrice et Caroline. | ||
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+ | Elle nous apprend : | ||
+ | * que les trois beautés habitent des étages différentes | ||
+ | * que Béatrice habite plus bas que caroline | ||
+ | * qu'Adèles n'habite pas entre Béatrice et Caroline. | ||
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+ | Voyant que cela ne nous suffit pas, elle déclare qu'elle va communiquer à Francis l'étage habité par Béatrice ainsi que celui habité par Caroline. | ||
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+ | Elle tend un morceau de papier à Francis. | ||
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+ | "Et Adèle ?", demande Francis. | ||
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+ | Posant son doit sur sa bouche, Madame Hypatie déclare qu'elle va communiquer à Jean-Yves l'étage habité par Adèle ainsi que celui fréquenté par Caroline. | ||
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+ | "Et Béatrice ?", demande Jean-Yves après consultation du papier correspondant. | ||
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+ | Se tournant vers moi, Madame Hypatie me tend alors une feuille où elle à écrit à quel étage vivent respectivement Adèle et Béatrice. | ||
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+ | "Et Caroline ?", lui demandais-je. | ||
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+ | Elle présente alors à Patrice un morceau de papier sur lequel elle a inscrit l'étage de Caroline. | ||
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+ | "Saurez-vous retrouver l'étage des deux autres ? "demanda-t-elle. | ||
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+ | Patrice dut également avouer son ignorance. | ||
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+ | Et vous, pouvez vous déterminer quel étage a t-elle indiqué sur cette dernière feuille ? | ||
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+ | '''Problème n° 15 – Dames chinoises en solitaire''' | ||
+ | [[Image:Problemes_Impossibles_15_E01.png|right|150px| Dames chinoises en solitaire]] | ||
+ | Le plateau d’un jeu de dames chinoises est une étoile à six branches de 121 cases. | ||
+ | En solitaire, on place un certain nombre de jetons sur le plateau, à raison d’un par case au maximum. | ||
+ | Un jeton, toujours le même, saute successivement, dans n’importe quelle direction (deux, quatre, cinq ou six possibilités), un jeton voisin, alors enlevé du plateau, pour se poser sur la case immédiatement suivante, sous la condition qu’elle soit libre. Il n’y a aucun autre mouvement autorisé. | ||
+ | Pour qu’il ne reste à la fin sur le plateau qu’un seul jeton, celui qui a effectué tous les sauts, combien de jetons peut-on | ||
+ | placer au début, au maximum ? | ||
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+ | ''(Extrait du 1/4 de finale individuels des jeux mathématiques - 2008)'' | ||
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Quel est, au minimum, le périmètre du jardin de Yannick ? | Quel est, au minimum, le périmètre du jardin de Yannick ? | ||
''(Extrait de la finale régionale des jeux mathématiques - 2010)'' | ''(Extrait de la finale régionale des jeux mathématiques - 2010)'' | ||
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==Divers== | ==Divers== | ||
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Le but recherché par les autorités françaises est évidemment de réduire le nombre d'accidents de la route. | Le but recherché par les autorités françaises est évidemment de réduire le nombre d'accidents de la route. | ||
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"L'alcool, même en faible quantité, influence négativement le comportement au volant. La conduite proprement dite, par exemple, est moins bien assurée et la vitesse de réaction diminue. Par rapport à un conducteur sobre, un chauffeur qui a une alcoolémie de 0,8 pour mille a un risque 2,7 fois plus élevé d'être impliqué dans un accident", précisent le SPF Mobilité et l'IBSR dans un communiqué. | "L'alcool, même en faible quantité, influence négativement le comportement au volant. La conduite proprement dite, par exemple, est moins bien assurée et la vitesse de réaction diminue. Par rapport à un conducteur sobre, un chauffeur qui a une alcoolémie de 0,8 pour mille a un risque 2,7 fois plus élevé d'être impliqué dans un accident", précisent le SPF Mobilité et l'IBSR dans un communiqué. | ||
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Cependant, si vous êtes pris en défaut pendant les grandes vacances, il ne vous en coûtera qu'un avertissement. La police française ne sanctionnera les infractions qu'à partir du 1er novembre. Le montant de l'amende est actuellement fixé à € 11. | Cependant, si vous êtes pris en défaut pendant les grandes vacances, il ne vous en coûtera qu'un avertissement. La police française ne sanctionnera les infractions qu'à partir du 1er novembre. Le montant de l'amende est actuellement fixé à € 11. | ||
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'''Ces équipements sont vendus en grande surface, dans les stations-essence, les centres spécialisés auto ou encore les boutiques en ligne.''' | '''Ces équipements sont vendus en grande surface, dans les stations-essence, les centres spécialisés auto ou encore les boutiques en ligne.''' | ||
Version actuelle datée du 14 juillet 2012 à 16:14
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Les communes sont garantes de l'intégrité de la voirie publique… et comptent bien le rester[modifier]
En Wallonie, 90 % des voiries sont des voiries communales. Les communes jouent donc un rôle essentiel dans la gestion de ce patrimoine voyer mis à disposition de tous les citoyens.
Un décret "impétrants" a été voté en 2009. Ce décret vise les "impétrants" c'est-à-dire les propriétaires de câbles et de canalisations ainsi que leurs entrepreneurs, qui, ensemble, réalisent des travaux sur une voirie: passage de câbles, raccordement électrique, pose de canalisations, réparation nécessaire de l'existant, … Selon ce décret, les impétrants ont l'obligation de se faire connaitre, de se coordonner entre eux, doivent recevoir une autorisation communale avant de débuter le chantier, doivent donner caution, …
Le décret confortait donc les communes dans leur rôle de gardiennes de l'intégrité de l'espace public: éviter les ouvertures (et réouvertures) intempestives des routes, veiller au bon encadrement des chantiers, s'assurer de la correcte réfection des trottoirs pour éviter qu'ils ne soient régulièrement défoncés, etc., tel est leur rôle.
Et ce rôle les villes et communes comptent bien le conserver. Il risque d'être considérablement écorné par un projet de décret qui prévoit que le régime d'autorisation issu du décret impétrants serait désormais piloté par une "commission" composée aux deux tiers … d'impétrants et d'entrepreneurs de voirie.
Le rôle que le Gouvernement wallon entend faire jouer à la commission est excessif: elle se verrait chargée d'élaborer l'entièreté des modalités de mise en œuvre du décret dont, par exemple, les modalités des garanties et des cautions à fournir pour la remise en état des lieux. Elle connaitrait également des recours et pourrait donc octroyer une autorisation là où la commune l'avait refusée.
Voilà le chasseur devenu garde chasse.
Ce rôle, disproportionné, ferait perdre aux communes, gestionnaires de voiries leur rôle de garant de la sécurité et de l'intégrité du domaine public, puisque la Commission pourra passer outre leur décision.
L'Union des Villes et Communes de Wallonie s'oppose donc au projet tel qu'il est actuellement libellé.
Notre association entend que les rôles et responsabilités de chacun soit correctement posés et respectés.
L'UVCW plaide donc pour que la Commission reçoive une simple mission d'avis et qu'elle puisse devenir un lieu d'échange et de concertation, permettant aux gestionnaires de voirie, aux impétrants et aux entrepreneurs de gérer communément et harmonieusement une problématique qui les touche tous. L'intégrité de la voirie, le partage et l'aboutissement à de bonnes pratiques en matière de chantier est en effet de l'intérêt commun de chacun des acteurs. Loin de s'opposer de manière stérile, impétrants et pouvoirs publics peuvent s'entendre et se comprendre, tout en respectant les missions fondamentales de chacun et en évitant les conflits d'intérêt.
Renseignements: Ambre Vassart
Référence :
Lien : Union des villes et des communes asbl
La chasse aux faux indépendants est ouverte[modifier]
Les textes à voter avants vacances se bousculant, il est à craindre que celui-ci ne soit voté sans réelle discussion.
Pour lutter contre les faux indépendants mais aussi les faux salariés, le gouvernement a mitonné une procédure qu’il estime aussi «simple qu’efficace».
Huit critères seront désormais d’application parmi lesquels le défaut de risque financier, de responsabilité ou de pouvoir de décision ou encore, le fait de travailler habituellement pour un seul contractant ou dans des locaux dont on n’est ni propriétaire ni locataire.
Si plus de quatre de ces critères sont remplis, les relations de travail sont présumées être exécutées dans le cadre d’un contrat de travail.
La présomption est certes réfragable mais le texte ne précise pas de quelle manière la preuve contraire peut être rapportée, ce qui manque pour le moins de clarté. Le texte confère en outre, un peu trop de pouvoirs de modification au Roi, c’est à dire au gouvernement.
Trois secteurs sont actuellement visés: l’immobilier, les services de gardiennage et le transport. Faut-il en déduire que l’horeca et le nettoyage sont des secteurs «propres»?
Lien vers le projet de loi : version pdf
Référence :
Lien : http://trendstop.levif.be
SVN : Un gestionnaire de version[modifier]
Utilité
Comme l'indique le titre du chapitre, Subversion (abréviation : SVN) est un système de gestion de versions des fichiers.
Un logiciel de gestion de versions est un logiciel de gestion de configuration permettant de stocker des informations pour une ou plusieurs ressources informatiques permettant de récupérer toutes les versions intermédiaires des ressources, ainsi que les différences entre les versions. Un logiciel de gestion de versions agit sur une arborescence de fichiers afin de conserver toutes les versions des fichiers, ainsi que les différences entre les fichiers. Ce système permet par exemple de mutualiser un développement. Un groupe de développeurs autour d'un même développement se servira de l'outil pour stocker toute évolution du code source.
SVN est très utiles dès que plusieurs personnes travaillent en équipe sur un même projet ou que les utilisateurs ne travaillent pas toujours depuis le même endroit. Il est en effet possible de l'utiliser en ligne. Les fichiers que l'on veut versionner peuvent donc être accessibles via un réseau (par exemple Internet).
Le principe de fonctionnement est très simple, il est basé sur un système client / serveur "basique". Nous allons passer en revue trois configurations standard.
Première configuration : un ordinateur client et serveur
Ce cas n'est pas souvent utilisé. Comme on peut le voir sur le dessin, le même ordinateur sert à la fois de serveur pour stocker toutes les données, et de client pour la présentation des données.
Deuxième configuration : deux ordinateurs en LAN
Ce cas est déjà plus courant, mais ce n'est pas non plus le plus utilisé. On peut tout de même se rendre compte qu'il n'est pas obligatoire de passer par Internet.
Troisième configuration : le serveur et le client sont tous les deux connectés à Internet
Ce cas est le plus fréquemment utilisé, et c'est d'ailleurs là que SVN montre toute sa puissance. Déjà, on voit que, du fait du passage par le Net, le client peut utiliser ses données où qu'il soit, du moment qu'il dispose d'une connexion Internet. Mais ce n'est pas tout ! Vous aurez compris que le serveur et le client ne sont pas au même endroit géographique. Le serveur agit donc également comme serveur de backup, au cas où vous perdiez toutes vos données sur votre ordinateur personnel pour une quelconque raison (disque dur mort, vol, formattage).
Si je vous ai présenté les trois configurations, c'est aussi pour vous montrer qu'on peut les fusionner. Comme je vous l'ai dit, il est possible pour plusieurs personnes d'utiliser le système en même temps, ce qui peut nous donner (par exemple) le schéma suivant :
Ceci est bien sûr un exemple ! Tout dépend de qui doit pouvoir accéder aux fichiers et les lire et / ou les modifier. Tout ces paramètres sont bien évidement configurables.
Comment ça marche et quel est le rôle de chacun ?
Le principe est le suivant :
Le serveur garde en mémoire toutes les versions de tous les fichiers qui ont été utilisés sur lui. Ces fichiers utilisés sont les fichiers que l'on veut versionner. Il n'est pas possible de travailler directement sur les fichiers du serveur. C'est la raison pour laquelle il faut obligatoirement un client dans le système. Le client, lui, va télécharger les fichiers à jour sur le serveur afin de pouvoir travailler dessus localement. Une fois qu'il aura fini d'apporter ses modifications, il va envoyer la nouvelle version des fichiers au serveur qui va les stocker pour la personne suivante qui voudrait les utiliser.
Voici un petit schéma explicatif.
Mais pourquoi le nom du fichier change-t-il ?
Les noms de fichiers ne changent pas en réalité, j'ai juste ajouté la version à côté pour bien comprendre que le fichier v1 - version 1 - avait été changé par rapport à la v0 - version 0 - (correction des fautes d'orthographe, par exemple). Donc le nom de fichier ne change jamais (sauf si vous le demandez explicitement).
Et pourquoi reste-t-il les versions v0 et v1 sur le serveur et non sur le client ? Comme je vous l'ai dit plus haut, le serveur sert de source de données alors que les clients ne sont là que pour afficher à l'utilisateur ce dont il a envie (donc besoin). Les clients ne possèdent donc que les derniers fichiers (ceux qui sont à jour) sauf demande explicite de leur part. Le serveur, en revanche, doit pouvoir envoyer au client n'importe quelle version s'il le demande. Il est donc normal qu'il possède toutes les versions de tous les fichiers.
Et puis comment le Client2 sait que le Client1 a renvoyé le fichier au serveur ? Que se passe-t-il s'il le prend avant que le client 1 ne le renvoie ?
Le Client2 récupère le fichier après que le Client1 l'a remis sur le serveur. Bien sûr, ce n'est que la présentation du cas idéal, rassurez-vous : SVN gère le cas où le Client2 récupère le fichier avant que le Client1 ne le renvoie.
Je fais la même chose avec un serveur FTP ! Il apporte quoi en plus, le logiciel ?
Il est vrai que pour le cas de figure présenté, un serveur FTP ferait l'affaire. Ce qui fait la puissance de SVN est sa gestion des conflits lorsque deux personnes modifient un même fichier chacune de leur côté et essaient de remettre les deux versions différentes sur le serveur (on appelle ça un conflit). Enfin bref, il est vrai que beaucoup de choses pourraient être faites par un serveur FTP, à une chose près, c'est que SVN fait ça automatiquement, il n'y a donc qu'à cliquer sur un seul bouton pour mettre tout le projet à jour.
Que faut-il pour faire fonctionner le système ?
Comme on l'a vu, il faut un serveur (une machine avec un serveur Subversion installé), mais aussi un client (une machine, éventuellement la même, avec un client Subversion installé).
Comme mentionné ci-dessous SVN est multi-plateforme, on peut donc le faire fonctionner sur Mac, Linux et Windows.
Mais est-ce qu'il faut que le client et le serveur tournent sous le même système d'exploitation ?
Non, bien sûr que non, aucune contrainte entre le client et le serveur, si ce n'est qu'ils doivent être connectés l'un à l'autre (qu'importe le moyen).
Vous voyez donc qu'on peut faire cohabiter les trois systèmes d'exploitation sur le même projet.
Astuce
Attention : malgré ce que je viens de dire, il y a une petite subtilité. Pour les utilisateurs de Mac (et sans doute de Linux), étant donné les différences d'encodage entre les différents systèmes d'exploitation, il y a souvent des problèmes liés aux accents et caractères spéciaux. Ainsi, pour être sûr de ne jamais faire de gaffe, prenez l'habitude de ne pas mettre de caractères spéciaux dans vos noms de fichiers )
Il n'y a donc pas de problème de compatibilité entre les systèmes d'exploitation ni entre les programmes. Chacun pourra donc faire ce qu'il veut sur sa machine sans affecter les autres si vous respectez la règle des accents et caractères spéciaux dans les noms de fichiers.
Quels outils
Les outils sont nombreux sous les différents systèmes d'exploitations. Pour Windows : TortoiseSVN que vous pouvez récupérer via ces liens version 32 bits et version 64 bits Pour Mac : un terminal Pour Linux : un terminal aussi
Pour un tutorial plus complet
Premier pas
Gérer son arborescence
Communiquez avec le SVN
Gérer les conflits
D'autres liens intéressants
Introduction à Subversion
Utiliser subversion SVN avec tortoise
Référence :
Lien : www.siteduzero.com
Lien : www.wikipedia.fr
L’impact négatif du règlement en matière de permis d’urbanisation sur l’emploi dans le secteur de la construction[modifier]
Le Ministère fédéral de l’économie constate que le nombre de permis d’urbanisation diminue. 22 % moins d’autorisations comparé à l’année précédente. Il s’ensuit qu’on construira moins de logements et que les carnets de commande dans le secteur de la construction seront moins remplis. Une partie de la responsabilité réside dans le fait que les permis d’urbanisation sont tellement complexes, que certains qualifient le mécanisme comme une « bombe à retardement ». En effet, tout terrain qui ne pourra pas être loti aujourd’hui, équivaut à des constructions qui n’arrivent pas au stade d’un chantier. Quand est-ce que le Ministre simplifiera le dispositif ? Quand est-ce que des terrains à bâtir pourront être activés, alors que pour le moment ils sont gelés par manque d’autorisations ?
La simplification du permis d’urbanisation
Interpellation – 21/02/2012 – Edmund Stoffels – Parlement wallon – Aménagement du territoire et cartographie
Destinataire : Philippe Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité
Question
Dans votre « vade mecum » sur le permis d’urbanisation destiné à préciser la circulaire ministérielle du 30 juin 2010, on peut lire que si le permis de lotir mettait l’accent sur le découpage du parcellaire ou la composition des façades, le permis d’urbanisation s’attache, lui, à proposer une urbanisation globale et cohérente, intégrant prioritairement les questions essentielles d’aménagement : l’adéquation des fonctions, l’accessibilité, la densité, l’aménagement des espaces publics, l’implantation des bâtiments? De plus, sur votre site internet, il est indiqué que vous encouragez chaque acteur à utiliser le permis d’urbanisation pour passer d’un urbanisme prescriptif à une logique de projet au profit d’un territoire mieux aménagé et encore plus agréable à vivre. Force est de constater qu’on est loin des arguments développés il y a quelques mois en commission.
Vous n’êtes pas sans savoir que si un parlementaire veut faire son travail convenablement, il se doit d’être à l’écoute de la société et des acteurs de terrains. C’est ainsi que j’ai rencontré des géomètres sur la portée de votre « vade mecum ». L’accueil de ce document n’a pas provoqué d’enthousiasme chez les professionnels. En effet, selon eux, les exemples et les illustrations annoncés se rapportent à des mégaprojets et non pas à la réalité de la majorité des projets. Donc, si les explications qu’on y trouve peuvent se justifier pour des projets assez conséquents, ce n’est plus le cas pour des projets d’importance moyenne ou petite. Il y a une différence entre l’urbanisation d’un site comportant des surfaces importantes et l’urbanisation d’une parcelle de taille réduite composée de deux lots.
Les géomètres rencontrés demandent avec insistance qu’il y ait, comme pour le permis d’urbanisme, une différenciation voire même une hiérarchisation suivant l’importance du projet. C’est un avis que je partage. Etes-vous disposé à revoir le dispositif afin d’opérer une différenciation et d’une hiérarchisation des permis suivant leur importance ?
De plus, je reste convaincu que le dispositif actuel aura pour effet de faire disparaître à terme tous ceux qui travaillent comme indépendants en matière d’urbanisation, ne laissant la place qu’aux seuls grands bureaux d’études qui, au vu de la complexité inouïe du dispositif, ont les moyens d’investir dans l’élaboration de projets d’urbanisation probablement de taille plus grande et qui rapportent plus qu’une série de petits projets. En effet, les petits projets nécessitent un effort démesuré par rapport à leur importance, mais ils constituent l’élément principal du revenu des indépendants du secteur.
Je dois avouer que l’argumentation me semble pertinente et mérite une réponse plutôt pragmatique qu’idéologique de la part des autorités wallonnes. Qu’en pensez-vous ? Estimez-vous, vous aussi, que le dispositif actuel est nuisible à l’activité économique de nombreux indépendants du secteur ?
En outre, ils déplorent le gel de terrains. En effet, bon nombre de parcelles ne peuvent, au stade actuel, pas être urbanisés, soit parce que les porteurs de projets sont découragés par la complexité du dispositif, soit parce qu’ils ne parviennent pas à satisfaire les exigences que leur demandent. En effet, loin d’être simplifié, on demande une quarantaine de documents rien que pour déposer un dossier considéré comme complet, et ce au risque que tout ce travail ne serve à rien si le projet en tant que tel n’est pas accepté. Dans la pratique, on ne parle donc pas seulement d’une quarantaine de documents tout court mais d’une quarantaine de documents qui évolueront, pour un certain nombre d’entre eux, au fil du temps, peu importe l’importance et la taille du projet.
Estimez-vous que ce gel de terrain est une réalité ? Quelle est votre réaction face à ces remarques?
Ces éléments sont à mettre en relation avec les statistiques publiées récemment par le SPF économie. En effet, il ressort de celles-ci qu’entre janvier et septembre 2011, 31.907 permis de bâtir ont été octroyés pour la construction de logements, soit 22% de moins que sur le même période de l’année précédente. Le recul du nombre de permis de bâtir est comparable pour les bâtiments avec un logement (15.536 permis, -23°A) et pour les appartements (16.371 permis, -21%).
Ces statistiques correspondent aux éléments fournis il y a quelques temps par la confédération de la construction qui regrette le ralentissement très net de l’activité du secteur. Ceci serait, en partie, dû au recul du nombre de permis accordés et essentiellement dû au faible nombre de permis d’urbanisation.
Pouvons-nous nous permettre le luxe- d’entraver ainsi l’activité-driiri secteur économique’`de cette importance ? Au nom de quoi d’ailleurs ? Il me semble que la conjoncture actuelle nous impose de mener une politique de relance correctement orchestrée, relance ne signifiant pas laisser-aller )›.
N’oublions jamais que l’urbanisation répond à un besoin, celui de répondre à la demande de logements de notre population.
Ce n’est pas la première fois que nous débattons de ces sujets jusqu’ici, vous ne partagiez pas mon analyse. Ces nouveaux éléments sont-ils de nature à vous faire changer d’avis ? Quelle en est votre analyse ?
Réponse
Merci Monsieur le Député pour votre question.
Votre question concerne deux volets : d’une part le permis d’urbanisation et d’autre part les statistiques générales du SPF économie sur tous les permis.
Pour ce qui concerne le dispositif du permis d’urbanisation et plus particulièrement la juste proportion entre le contenu du dossier et l’ampleur du projet, je me permets de vous rappeler plusieurs éléments.
Le permis d’urbanisation ne sera modifié, le cas échéant, que suite au résultat de l’évaluation du CWATUPE.
Avec la circulaire de juin 2010, le vade-mecum et les quelques modifications mineures via le décret-programme, tout est en place pour que les auteurs de projets puissent travailler correctement. Il ne s’agit pas de réduire l’activité des petits indépendants comme les géomètres et les architectes au profil des grands bureaux d’étude, mais plutôt de les inciter à travailler ensemble et de mettre en place des synergies entre toutes ces compétences indispensables pour élaborer de bons projets.
Enfin, je vous rappelle également que j’ai permis une nette simplification au sujet de la composition du dossier. Après concertation avec mon administration et l’UVCW, j’ai précisé que les documents visés à l’article 311 du CWATUPE ne devaient pas tous être joints à la demande de modification d’un permis de lotir. La décision ne pourra en effet être considérée comme irrégulière que si l’autorité compétente n’a pas pu statuer en toute connaissance de cause. En d’autres termes, seuls les documents nécessaires à l’examen des éléments liés directement ou indirectement à la modification du permis de lotir doivent figurer au dossier.
Pour ce qui est de l’impact du permis d’urbanisation sur le gel des terrains, je vous renvoie aux éléments de mes réponses précédentes sur le nombre de dossiers. Ainsi, je rappelle que les permis d’urbanisation comme les autres relèvent pour leur majorité de la compétence des communes tel que le prévoit l’article 107 du Code.
En ce qui concerne les causes du faible nombre de dossiers aboutis et/ou transmis à ce jour, je pense que la cause essentielle est la mise en place d’un nouveau système. Ainsi :
- D’une part, à la veille de l’entrée en vigueur du permis d’urbanisation, beaucoup de dossier ont été introduits sous l’ancienne forme du permis de lotir. En effet, le simple dépôt de la demande avant le 31 août 2010 était suffisant pour que le dossier soit traité suivant l’ancienne procédure.
- D’autre part, le démarrage de nouvelle méthode de travail a provoqué une certaine frilosité chez les auteurs de projet ce qui explique, entre autre, le ralentissement d’introduction des demandes
Enfin, la nouvelle législation prévoit, à l’article 90, davantage de cas où un permis d’urbanisation n’est plus nécessaire, ce qui occasionne une réduction du nombre de demandes. Il faudrait mettre en corrélation ces non-demandes avec les statistiques du SPF économie.
En ce qui concerne les statistiques du SPF économie, il faut mettre plusieurs éléments en corrélation : il faudrait analyser le nombre de demandes de permis, le pourcentage de permis octroyé par rapport à ce nombre de permis et également le pourcentage de recours accordé ou refusé pour connaître l’impact réel de la nouvelle législation sur le permis d’urbanisation. Je vous renvoie, pour les anciennes statistiques, à la question n°639 de la Session parlementaire 2009-2010.
Enfin, à part des assertions, je ne dispose d’aucune analyse dont vous faites mention, il m’est dès lors difficile de dire si je partage votre analyse.
Référence :
Edmund Stoffels Député régional
http://www.stoffels.edmund.be
Ville d’architectures[modifier]
Pour ceux qui reviendraient de la Lune, rien de tel qu’une promenade à pied d’un kilomètre à peine : découverte accélérée de la mue du centre de Liège. L’activité bâtisseuse reprend après des années de léthargie et, surtout, elle redevient œuvre d’architecture. Un accouchement avait déjà eu lieu aux Guillemins, mais au forceps. Ce qui reste du quartier s’en remet difficilement. À chaque fois qu’on l’aborde, on se dit que l’œuvre de Calatrava est décidément hors d’échelle dans ces rues centenaires d’habitations moyennes et d’ateliers. Le haut profil en casquette écrase les immeubles de commerce qui bordent les restes de la place initiale. Quitte à proférer un blasphème, on se dit que c’est une erreur d’avoir négligé à ce point l’intégration de la chose dans le bâti, si belle soit-elle. Au-delà, les arches immenses règnent encore sur du vide, traversé par des voitures et des autobus en perdition, hanté par des piétons déboussolés. Les nervures de béton blanc ne livreront toute leur puissance qu’à l’achèvement - interminable - de l’esplanade. Quand on pourra poser le regard de face, débarrassé des terrains vagues, parkings provisoires et autre gare routière anarchique qu’on dirait copiée-collée d’une ville africaine, la terre rouge en moins.
D’où le ravissement du promeneur le plus râleur qui déambule aujourd’hui de la place de l’Opéra à l’Université. On y sent le respect des grues envers le tissu urbain. La succession des chantiers annonce une nouvelle harmonie, telle que les bourgeois de la fin du XIXè siècle pouvaient la goûter devant l’enfilade de leurs hautes maisons des boulevards. Ici, c’est toute la population qui peut renouer avec la beauté. Les transformations touchent des édifices publics ou à tout le moins collectifs et elles se font métamorphoses, en respectant les volumes qui les entourent, tandis que disparaissent les chancres et les "dents creuses". Ainsi l’îlot Trianon et le site de l’ancien immeuble du journal La Meuse. À la suite du Royal Sélys à proximité, qui avait montré la voie, l’autre complexe hôtelier qui va s’installer se relie au Mont Saint-Martin puisqu’il devra intégrer la restauration de la muraille, débarrassée de son hideux soutènement en échafaudages. Le rempart porte une touche de modernité par son intégration aux formes carrées des appartements de la rue Saint-Hubert qui le dominent sans faire de l’ombre à la silhouette de Sainte-Croix, toujours en déshérence, celle-là.
Les visites de presse ont pénétré dans le ventre encore béant des édifices en travaux. Pourtant, rien ne vaut l’impression panoramique du passant depuis le trottoir d’en face. On n’a pas perdu la silhouette rassurante et un peu lourde du Théâtre royal. On la transcende désormais, par la restauration immaculée et l’envol de la cage de scène. Rue et place Xavier Neujean, une succession de styles va se déployer sur la même ligne et sans chocs visuels, dans un empilement qui exprime aussi la vitalité d’une ville : la fin du XXè siècle par les étages en gradins de la banque, le début du nôtre par les cinémas Sauvenière, l’Art déco par la restauration des Bains - bientôt Mnéma -, avant que le regard ne rebondisse sur les parements XVIIIè de Saint-Jean, puis s’envole vers sa tour romane. Ici aussi, église en péril : à l’achèvement de la perspective, son ravalement deviendra évident. Via le piétonnier, on poursuit vers l’Université qui retrouve enfin un vis-à-vis à son niveau. L’Émulation est lavée des souillures mortifères de sa façade par l’arrivée prochaine du Théâtre de la Place. Le néo-Louis XVI a repris ses couleurs de 1934, bientôt tempérées par la paroi de verre de l’architecte Pierre Hebbelinck qui les jouxtera. Un effet d’entraînement se perçoit dans d’autres quartiers. Serait-ce la fin des horreurs des sixties ? Quarante ans qu’on attendait çà. Pour une fois, ne pas bouder son plaisir.
Référence :
Dominique Nahoé
Lien : lalibre.be
L'Europe continue à développer Galileo en orbite[modifier]
Le lancement de deux satellites du système de navigation Galileo sera effectué le 28 septembre prochain depuis le cosmodrome de Kourou en Guyane française. Le lancement sera effectué avec une fusée russe, selon le service de presse de la Commission européenne.
D'ici à 2015, 14 autres satellites seront mis l'orbite, et les autres seront envoyés vers 2020.
Il est prévu que le système Galileo entièrement déployé sera composé de 30 satellites, 6 de plus que le système de navigation américain Navstar GPS. Les développeurs de Galileo affirment que leur système sera plus précis que le GPS, ce qui permettra d'assurer à l'Europe une indépendance vis-à-vis des systèmes de navigation américain, russe et chinois.
Liens sur le même sujet :
http://auto.lapresse.ca/technologies/
http://www.techno-science.net/
http://www.7sur7.be/
http://www.fenetreeurope.com
Référence :
Lien : La voix de la russie
La fête des mètres et centimètres[modifier]
Genève (AP) — La Pierre du Niton, à Genève, repère altimétrique de base de la Suisse (373,6 m), a été "célébrée" samedi à l'occasion de la "Journée sur mesure" marquant les 100 ans de la mesuration officielle, dans toute la Suisse et à Genève. L'Etat de Genève et l'Association genevoise des ingénieurs géomètres et géomaticiens officiels ont organisé des animations qui ont permis au public de mieux comprendre le travail du géomètre et les utilisations, parfois surprenantes, des données de la mensuration.
Le public a pu rejoindre, par un ponton flottant, la Pierre du Niton la plus au large qui porte le repère altimétrique de la Suisse. La manifestation était aussi l'occasion de reconstituer la "Carte Dufour", qui fait encore référence en Suisse, oeuvre du général Guillaume-Henri Dufour, à l'époque - la fin du XIXe siècle - où il fondait le premier bureau fédéral de topographie, aujourd'hui à Berne.
La manifestation officielle s'est déroulée en présence de MM. Jean-Philippe Amstein, directeur de l'office fédéral de topographie "swisstopo", Samuel Dunant, président de l'association genevoise des ingénieurs géomètres officiels et géomaticiens, et Pascal Berteaud, directeur général de l'Institut géographique national (France).
Les orateurs ont évoqué le travail des géomètres qui, en coordination avec les services du cadastre, saisissent et mettent à jour les données de la mensuration. Ils constituent ainsi les "géo-données" de référence, désormais numériques. A Genève, les "géo-données" concernent le territoire genevois et plus largement une partie de la région lémanique, avec une portion du canton de Vaud et des départements français de l'Ain et de la Haute-Savoie.
Aujourd'hui, plus de 80% du territoire suisse est mesuré avec précision et est répertorié.
Les cartes suisses, en particulier celles au 1/25'000, passent auprès des cartographes mais aussi des utilisateurs tels les randonneurs et les alpinistes, pour les meilleures du monde, notamment en raison de la qualité du dessin, de la rapidité des mises à jour et de la facilité de leur lecture. C'est notamment l'excellence du rendu des rochers qui fait des cartes topographiques suisses une référence mondiale.
Référence :
www.romandie.com
Déduction fiscale des prêts habitation : le flou total ![modifier]
La déduction fiscale des crédits contractés pour l'achat d'une habitation sera supprimée au niveau fédéral à partir de 2014, tant pour les contrats en cours que pour les nouveaux contrats. L'incertitude règne sur la date du transfert de la compétence ainsi que du transfert des montants financiers qui y sont liés, prévient-on toutefois côté régional.
La déduction fiscale des crédits contractés pour l'achat d'une habitation sera supprimée au niveau fédéral à partir de 2014, tant pour les contrats en cours que pour les nouveaux contrats, a indiqué mercredi Servais Verherstraeten, secrétaire d'Etat aux Réformes institutionnelles, à la VRT.
Il est inutile de contracter rapidement un prêt hypothécaire pour espérer encore profiter du système car celui-ci sera supprimé en 2014 au niveau fédéral, la compétence étant appelée à être transférée aux Régions, a-t-il laissé entendre : «Une fois que nous aurons transféré les compétences, la Flandre sera pleinement compétente tant pour les contrats en cours que pour les nouveaux contrats. Actuellement, cela représente 1,4 milliard d'euros pour la Belgique.»
«Il reviendra aux Régions d'élaborer leur propre politique en matière d'habitation, par le biais de crédits ou diminutions d'impôts», a précisé son porte-parole, contacté par l'agence Belga.
Déductibilité des crédits hypothécaires : «Quel transfert financier ?», s'interroge Nollet
Le cabinet du ministre wallon du Logement, Jean-Marc Nollet (Ecolo), travaille sur une «offre complète» de déductibilité fiscale des crédits hypothécaires et de renforcement des primes, mais l'incertitude règne sur la date du transfert de la compétence ainsi que du transfert des montants financiers qui y sont liés, a indiqué le ministre sur Bel RTL.
«On en discute encore avec le fédéral», a souligné Jean-Marc Nollet, disant constater que le gouvernement Di Rupo semble avoir pris une option pour 2014. Si l'enveloppe budgétaire qui sera transférée à la Wallonie est équivalente à ce qui est consacré aujourd'hui à la déductibilité fiscale, les propositions du ministre iront dans le même sens. «On pourrait aussi renforcer le soutien aux personnes voulant isoler leur logement», estime-t-il encore.
Déductibilité des crédits hypothécaires : Peeters parle de «communication malheureuse» du fédéral
Au nord du pays, le gouvernement de Kris Peeters réfléchit lui aussi à une solution de rechange régionale. Crédit d'impôt, réduction ou autre : «Pour plus de détails, nous attendons les textes définitifs de la réforme de l'Etat», a indiqué le ministre-président flamand sur les ondes de la VRT.
Kris Peeters réclame au passage un transfert suffisant des moyens financiers fédéraux : «Les discussions seront rudes.» Sur le 1,4 milliard d'euros du fédéral, 900 millions iraient à la Flandre, selon lui. Le chef du gouvernement flamand déplore le flou de la situation actuelle ainsi qu'une «communication malheureuse» provenant du fédéral.
Dans l'opposition en Flandre mais dans la majorité au fédéral, l'Open VLD a pointé le CD&V et le SP.a, au pouvoir à ces deux niveaux : «Les parlementaires et les ministres de ces partis parlent-ils ensemble ?», s’est interrogé Alexander De Croo.
Déductibilité des crédits hypothécaires : Flandre et Bruxelles préfèrent la piste de la réduction d'impôt régional
La Flandre et Bruxelles préfèrent la piste de la réduction d'impôt régional pour remplacer en 2014 la déductibilité fédérale sur les crédits hypothécaires en cours, ont indiqué jeudi la ministre flamande du Logement, Freya Van den Bossche, et le ministre bruxellois du Budget, Guy Vanhengel.
Vu que le gouvernement fédéral compte transformer la déductibilité fiscale en une réduction d'impôt dès cette année, la Flandre pourra reprendre cette formule telle quelle en 2014, a indiqué le cabinet Van den Bossche. L'ensemble devrait permettre une répartition plus équitable, "les hauts revenus recevant un peu moins, et les bas et moyens revenus un peu plus», selon le cabinet de la ministre.
Pour les emprunts en cours, l'avantage pour le contribuable resterait ainsi identique. Pour les nouveaux emprunts contractés après 2014, la Flandre pourra élaborer une politique aux accents plus spécifiques, ajoute-t-on. Mais l'incertitude demeure sur la date du transfert de la compétence.
Le ministre bruxellois Guy Vanhengel est sur la même longueur d'onde que sa collègue flamande, a indiqué sa porte-parole dans une brève réaction à Belga.
La déductibilité des crédits hypothécaires sera «maintenue» par les Régions
Les ministres-présidents wallon et bruxellois, Rudy Demotte et Charles Picqué, ont assuré jeudi que tous les contribuables qui ont bénéficié d'une déduction fiscale pour leur emprunt hypothécaire «la conserveront» lorsque la compétence sera transférée aux Régions.
«L'accès à la propriété est une priorité pour les gouvernements régionaux», soulignent les deux chefs de gouvernement dans un communiqué commun. Ils entendent maintenir «un système d'incitant fort» pour encourager l'acquisition de son habitation et tiennent à «rassurer sur ce point les Wallons et les Bruxellois qui ont l'intention de contracter un emprunt hypothécaire à l'avenir».
Le gouvernement flamand a à son tour confirmé le maintien de l'avantage fiscal pour les emprunts hypothécaires en cours, même après la régionalisation de cette compétence. «Il n'y a donc aucune raison de s'inquiéter», affirment le ministre-président Kris Peeters (CD&V), la ministre du Logement Freya Van den Bossche (SP.a) et le ministre du Budget Philippe Muyters (N-VA) dans un communiqué commun.
Référence : Trends.be, avec Belga
Nouvel Arrêté royal relatif à la passation des marchés publics : AR-CO, la FAB et l’UPA présentent ensemble un recours devant le Conseil d’État[modifier]
L’Arrêté royal du 15 juillet 2011 (qui est un arrêté d’exécution de la loi du 15 juin 2006 sur les marchés publics) prévoit que plusieurs parties soumissionnant ensemble à un marché public sont solidairement responsables à l’égard du pouvoir adjudicateur. Cela signifie donc que la personne lésée peut se retourner contre l’un des souscripteurs du marché pour l’ensemble des dommages. Cette règle s’applique à tous les marchés publics. Cela vaut par conséquent aussi pour les procédures de passation prévues par la loi, dans le cadre desquelles la conception et l’exécution des travaux sont attribuées ensemble. Les architectes et entrepreneurs sont alors contraints par les autorités à constituer et présenter ensemble des associations momentanées.
Cette « solidarité » de l’AR est lourde de conséquences. Cela signifie en effet que l’architecte est entièrement responsable des erreurs de l’entrepreneur avec lequel il a soumissionné.
La FAB (Fédération des Sociétés d’Architectes), l’UPA (Union Royale Professionnelle des Architectes) et AR-CO sont d’avis que cette situation est contraire à l’indépendance de l’architecte requise par la loi. La loi du 20 février 1939 stipule en effet expressément que la profession d’architecte est incompatible avec celle d’entrepreneur de travaux publics ou privés. Un architecte doit rester complètement indépendant de l’entrepreneur, tandis que l’application de l’AR peut mener au résultat inverse. C’est pourquoi la FAB, l’UPA et AR-CO, ainsi que 4 architectes (personnes physiques) ont adressé une requête au Conseil d’État dans le but de faire supprimer de l’AR la phrase impliquant une responsabilité automatique de l’architecte à l’égard des erreurs de l’entrepreneur.
L’assureur AR-CO, qui se consacre à l’assurance de la responsabilité professionnelle de l’architecte, soutient pleinement cette procédure. AR-CO souhaite également que l’indépendance de l’architecte soit garantie et que ce dernier ne doive pas automatiquement assumer la responsabilité des erreurs des autres partenaires du secteur de la construction.
Le Conseil d’État doit à présent s’exprimer sur la demande d’annulation et peut supprimer le passage concerné de l’AR.
Référence :
Hugo Lamon, avocat, membre du Conseil d’Administration de l’AR-CO
AR-CO L'assureur de la construction
Bail à ferme: coefficient de fermage[modifier]
Les nouveaux coefficients de fermage 2011-2012-2013 applicables en Région wallonne sont publiés au Moniteur belge.
On rappellera qu’en matière de bail à ferme, les parties peuvent fixer librement le montant des fermages en tenant compte, cependant, de la loi sur la limitation des fermages (loi du 4.11.1969 limitant les fermages). Que ce soit pour les terres ou les bâtiments, le fermage maximum autorisé correspond au revenu cadastral multiplié par un coefficient qui varie d'une région agricole à l'autre et d'une province à l'autre.
Ces coefficients doivent être fixés par les commissions provinciales des fermages et sont adaptés tous les trois ans. Ils sont alors publiés au Moniteur belge.
La commission des fermages de la Province de Luxembourg avait déjà conclu un accord le 26 avril 2011 (M.B. 28.10.2011, inforum n°201170). Les autres commissions provinciales ont conclu l’accord le 5 décembre 2011 (M.B. 16.11.2011, inforum n° 201170).
Rappelons qu’à tout moment en cours de bail, le bailleur peut demander la révision du fermage jusqu’au niveau légal maximum. Cette demande se fait par lettre recommandée et n’aura d’effet que pour les fermages venant à échéance après la date de la notification de celle-ci (art. 5 de la loi de 1969).
Lien vers les nouveaux coefficients : agriculture.wallonie.be
Renseignements: Alexandre Ponchaut
Référence :
Lien :Union des Villes et des Communes a.s.b.l
Problèmes Impossibles[modifier]
L' histoire des «Problèmes Impossibles ?»
C'est sous ce titre que fut publié pour la première fois dans une revue scientifique le premier casse-tête. En effet, on peut penser que ces problèmes sont insolubles tant les hypothèses semblent insuffisantes, et pourtant la solution est unique !
Les énoncés de cette rubrique sont inspirés de la même idée: poser des questions auxquelles la réponse semble impossible devant la pauvreté des hypothèses. Pourtant, elles se résolvent toutes, avec de la logique, mais aussi une haute idée de l'aptitude à raisonner des personnages de ces histoires.
Et voici quelques petits problèmes posés précédemment et non résolus (inutile de chercher la solution sur le wiki) pour cogiter pendant vos vacances, que ce soit à la plage, à la montagne, dans l'avion, ou même chez vous.
Certains de ces problèmes sont extraits des questions du championnat international de jeux mathématiques et logiques.
Si vous trouvez la solution à l'un de ces problèmes, merci de nous la faire parvenir en la publiant sur la la page de discussion de ce Perron Borné.
Problème n° 12 – Le dé sur l'échiquier
Un dé classique se trouve au départ sur la case en bas à gauche d’un échiquier.
Une arête du dé a la même longueur qu’un côté d’une case. A chaque mouvement, le dé tourne autour d’une arête vers une case adjacente, mais seulement vers la droite ou vers le haut (jamais vers la gauche ou vers le bas).
Pour un observateur fixe, sans compter la case de départ, combien le dé peut-il atteindre de cases de l’échiquier en se trouvant orienté exactement comme sur la case de départ ?
(Extrait de la finale national des jeux mathématiques - 2006)
Problème n° 13 – Le partage de San Gaku
San Gaku a partagé sa propriété entre ses quatre enfants. C’est un hexagone dont la somme des longueurs de deux côtés consécutifs est toujours égale à 149 mètres.
La part de chaque enfant est un terrain triangulaire dont une piscine circulaire tangente chaque côté. Les sommets de l’hexagone sont situés sur une route circulaire dont le rayon est égal à la somme des rayons des piscines.
Quelle est la plus grande longueur d’un côté de l’hexagone arrondie au mètre le plus proche ? (Extrait de la finale internationale des jeux mathématiques - Mai 2006)
Problème n° 14 – Les trois graces
Nous retrouvons notre groupe de géomètres qui se réunissent toujours en fin de journée dans le bar de Madame Hypatie.
La patronne, comme d’habitude leur pose une colle en nous demandant de déterminer à quel étage l’immeuble, qui compte cinq étages, habitent les trois jeunes filles Adèles, Béatrice et Caroline.
Elle nous apprend :
- que les trois beautés habitent des étages différentes
- que Béatrice habite plus bas que caroline
- qu'Adèles n'habite pas entre Béatrice et Caroline.
Voyant que cela ne nous suffit pas, elle déclare qu'elle va communiquer à Francis l'étage habité par Béatrice ainsi que celui habité par Caroline.
Elle tend un morceau de papier à Francis.
"Et Adèle ?", demande Francis.
Posant son doit sur sa bouche, Madame Hypatie déclare qu'elle va communiquer à Jean-Yves l'étage habité par Adèle ainsi que celui fréquenté par Caroline.
"Et Béatrice ?", demande Jean-Yves après consultation du papier correspondant.
Se tournant vers moi, Madame Hypatie me tend alors une feuille où elle à écrit à quel étage vivent respectivement Adèle et Béatrice.
"Et Caroline ?", lui demandais-je.
Elle présente alors à Patrice un morceau de papier sur lequel elle a inscrit l'étage de Caroline.
"Saurez-vous retrouver l'étage des deux autres ? "demanda-t-elle.
Patrice dut également avouer son ignorance.
Et vous, pouvez vous déterminer quel étage a t-elle indiqué sur cette dernière feuille ?
Problème n° 15 – Dames chinoises en solitaire
Le plateau d’un jeu de dames chinoises est une étoile à six branches de 121 cases. En solitaire, on place un certain nombre de jetons sur le plateau, à raison d’un par case au maximum. Un jeton, toujours le même, saute successivement, dans n’importe quelle direction (deux, quatre, cinq ou six possibilités), un jeton voisin, alors enlevé du plateau, pour se poser sur la case immédiatement suivante, sous la condition qu’elle soit libre. Il n’y a aucun autre mouvement autorisé. Pour qu’il ne reste à la fin sur le plateau qu’un seul jeton, celui qui a effectué tous les sauts, combien de jetons peut-on placer au début, au maximum ?
(Extrait du 1/4 de finale individuels des jeux mathématiques - 2008)
Problème n° 17 – Les trimonos
Franck pose des triminos sur le damier, chaque trimino couvrant exactement trois cases vides alignées du damier (horizontalement ou verticalement). A un moment, il s’arrête car il ne peut plus poser de trimino. Pourtant, il reste beaucoup de cases vides. Combien, au maximum ? (Extrait du 1/2 de finale individuels des jeux mathématiques - 2012)
Et voici enfin deux problèmes que tous les géomètres doivent pouvoir résoudre !
Problème n° 18 – Les quatre Champs
Sur chacune des deux routes en ligne droite, des bornes sont régulièrement espacées. L'aire du champ A est prise pour unité. Celle du champ C est 2010 (la figure ne respecte pas les proportions). Quelle est l'aire du champ B ? (Extrait de la finale régionale des jeux mathématiques - 2010)
Problème n° 19 – Le jardin de Yannick
Le jardin de Yannick est un triangle dont un angle mesure le double d’un autre, et dont le troisième est obtus. Les trois côtés mesurent des nombres entiers de mètres. Quel est, au minimum, le périmètre du jardin de Yannick ? (Extrait de la finale régionale des jeux mathématiques - 2010)
Divers[modifier]
Nouvelles prescriptions pour les dalles podotactiles[modifier]
Depuis le 1er janvier 2012, le cahier des charges (CCT) Qualiroutes a définitivement remplacé le CCT RW99 (2004) pour tout marché de travaux d'infrastructures routières. Celui-ci concerne les travaux de voirie relevant du Service public de Wallonie ou subsidiés par lui. À la clé, quelques modifications concernant les dalles podotactiles.
Ce nouveau cahier des charges type Qualiroutes n'apporte que peu de changements. Le principal apport se trouve dans le chapitre C Matériaux et produits de construction. Son point 30.4 (Dalles de repérage) précise les différents matériaux autorisés pour le placement de dalles podotactiles en voirie. On regrette cependant que les dalles podotactiles à coller y soient proposées alors qu'elles accusent à ce jour une faible durabilité. En effet, elles s'arrachent ou se désagrègent avec le temps.
Pour le reste, seules des modifications mineures ont été apportées, telles que la tolérance de largeur des stries des dalles de guidage qui ont été quelque peu élargies.
Enfin, concernant la méthodologie de pose des dalles podotactiles, le chapitre G Revêtements fait clairement référence, dans son point 5.5 (Dalles de repérage), au Guide de bonnes pratiques pour l'aménagement de cheminements piétons accessibles à tous (manuel du MET n°10).
Notons que vous retrouverez plus d'informations sur les dalles podotactiles dans notre conseil accessible.
Lien vers la page Qualiroutes du portail Wallonie
Référence :
Lien : www.gamah.be
ForgetBox : une nouvelle façon d'envoyer facilement des fichiers sans se soucier de leurs tailles[modifier]
ForgetBox est un nouveau logiciel qui permet d'envoyer facilement et simultanément de nombreux fichiers (sans limite de taille) à un ou plusieurs contacts à partir du menu contextuel de Windows ou Mac
ForgetBox affiche vos contacts Facebook, GMail ou Outlook, mais vous pouvez aussi entrer directement une adresse e-mail. Vos destinataires seront avertis par un mail contenant un lien de téléchargement pour récupérer l'envoi.
ForgetBox est l’œuvre de Séverin Marcombes, un jeune étudiant français.
Caractéristiques :
- Pas besoin de charger les fichiers un par un
- Pas besoin de compresser les fichiers pour les envoyer
- Pas de limite de taille des fichiers
- Pas besoin d'ouvrir son navigateur pour l'utiliser, un clic droit suffit
- (Ça marche même sans Internet - et si...)
Référence :
Lien: Forgetbox
L'éthylotest pour éviter les ennuis en France[modifier]
Avis aux vacanciers s’apprêtant à arpenter les routes de France. A partir du 1er juillet tout automobiliste devra disposer d’un éthylotest dans sa voiture. Le conducteur pourra ainsi vérifier s'il n'a pas franchi le taux d'alcool autorisé dans l'Hexagone. Celui-ci s'élève à 0,5 ‰ pour les particuliers et à 0,2 ‰ pour les conducteurs de transport en commun.
Le but recherché par les autorités françaises est évidemment de réduire le nombre d'accidents de la route.
"L'alcool, même en faible quantité, influence négativement le comportement au volant. La conduite proprement dite, par exemple, est moins bien assurée et la vitesse de réaction diminue. Par rapport à un conducteur sobre, un chauffeur qui a une alcoolémie de 0,8 pour mille a un risque 2,7 fois plus élevé d'être impliqué dans un accident", précisent le SPF Mobilité et l'IBSR dans un communiqué.
"Ces éthylotests sont vendus en grande surface, dans les stations-essence, les centres spécialisés auto ou encore les boutiques en ligne", explique locationdevoiture.fr. Depuis le mois de novembre, ces équipements sont aussi obligatoirement proposés dans tous les bars de nuit et discothèques. Les prix varient entre 1 et 3 euros pour un éthylotest chimique et ils sont de minimum 100 euros pour un électronique.
Cependant, si vous êtes pris en défaut pendant les grandes vacances, il ne vous en coûtera qu'un avertissement. La police française ne sanctionnera les infractions qu'à partir du 1er novembre. Le montant de l'amende est actuellement fixé à € 11.
Ces équipements sont vendus en grande surface, dans les stations-essence, les centres spécialisés auto ou encore les boutiques en ligne.
Référence :
Jonas Legge
Lien : http://www.lalibre.be
Que ferais-je sans mon smartphone ?[modifier]
Cadenas lance son application Apple et Androïd pour télécharger des modèles CAO gratuitement. L'application permet aux ingénieurs de bureaux d'études et aux acheteurs dans les domaines de la conception mécanique, de l'automobile et du bâtiment d'accéder directement à des millions de pièces de plus de 300 fournisseurs industriels internationaux. Les modèles CAO 3D sont compatibles avec la plupart des standards internationaux et s'intègrent dans les logiciels de CAO tels que Catia, Autodesk Inventor, SolidWorks, Creo, NX, AutoCAD, Solid Edge, etc.
Référence :
Newsletter n°150 du 05/06/2012
Lien : www.cad-magazine.com
L'ULg, championne de robotique en Suisse[modifier]
Liège. Les robots conçus par les futurs ingénieurs de l'Ulg ont remporté la coupe de Suisse de robotique et sont restés invaincus en Allemagne. Le projet a permis à plusieurs générations d'étudiants de passer de la théorie à la pratique.
Bull et Fritz. Foi d'ingénieurs, ces deux-là sont liégeois. Et durant quelques semaines, en dignes robots qu'ils sont, ils ont participé à des concours de robotique, coachés par leurs inventeurs, une trentaine d'étudiants de l'Université de Liège composant la « Montefiore Team ».
Nul n'est prophète en son pays : ils ont trouvé leurs maîtres lors de la coupe nationale de Belgique Eurobot, où ils ont été classés troisième. Mais au niveau international, ils ont particulièrement brillé : ils ont remporté le concours suisse et sont restés invaincus lors de la coupe d'Allemagne.
« Ce genre de projet nous permet de mettre la théorie en pratique, et de permettre à des étudiants de différentes disciplines comme l'électronique, l'électricité, l'informatique ou l'optique, de collaborer, explique Stéphane Lens, assistant en charge du projet. Cette application nous permet également de promouvoir les sciences, dans un cadre plus large. C'est une application pratique motivante, une bonne vitrine qui attire les étudiants. »
Concrètement, le concours se déroule sous forme de duels, durant lesquels s'affrontent les robots de deux équipes adversaires durant 90 secondes. Pas question ici de robot humanoïde, mais de volumes limités à une trentaine de centimètres de haut et de diamètre.
L'objectif, cette fois, était de ramasser des pièces et des lingots sur un plateau de jeux en évitant les obstacles. Le tout sans télécommande.
Pour cela, les étudiants ont planché durant plusieurs mois sur la technologie à concentrer dans leurs machines, le système de détection par mini-caméras ou encore la programmation liée au déplacement des deux robots.
Bull et Fritz sont les derniers nés d'une longue lignée de robots : leurs ancêtres ont permis à cinq générations d'étudiants de se faire la main. Et ainsi permettre aux équipes de l'Université de Liège d'être de plus en plus performantes.
Référence :
Anne-Catherine DE BAST
Lien : lesoir.be
Photos des évènements organisés par l'ARGELg[modifier]
Les photos des évènements publiques suivants sont disponibles sur PicasaWeb et sur Facebook
- GeoFormation du 30/09/2011 intitulée "Visite de la gare des Guillemins sous l’aspect de l’accessibilité pour les PMR" Lien vers les montages panoramiques de notre confrêre Monsieur Roba Alain
Agenda[modifier]
- Le 20 septembre 2012 de 18h30 à 21h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Les réseaux d'égouttage - 1er module : calcul d'un réseau d'égouttage dans le cadre d'un lotissement" par Monsieur Aquilina C., chargé de cours à l'ISIL.
- Le 27 septembre 2012 de 18h30 à 21h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Les réseaux d'égouttage - 2ème module : application pratique sur le calcul d'un réseau d'égouttage dans le cadre d'un lotissement" par Monsieur Aquilina C., chargé de cours à l'ISIL.
- Le 18 octobre 2012 de 17h30 à 20h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Pathologie des constructions - 1er module : l'importance de la pathologie des constructions dans la vie professionnelle du géomètre-expert. Les thèmes abordés seront: la pathologie des constructions généralement rencontrée en Belgique, exposés et divers cas vécus avec illustrations, les activités du géomètre-expert et son contact avec la pathologie des constructions." par Monsieur Wargnies Françis, géomètre-expert.
- Le 25 octobre 2012 de 17h30 à 20h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Pathologie des constructions - 2ème module : l'importance de la pathologie des constructions dans la vie professionnelle du géomètre-expert. Les thèmes abordés seront: la pathologie des constructions généralement rencontrée en Belgique, exposés et divers cas vécus avec illustrations, les activités du géomètre-expert et son contact avec la pathologie des constructions." par Monsieur Wargnies Françis, géomètre-expert.
- Le 8 novembre 2012 de 17h30 à 20h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Pathologie des constructions - 3ème module : l'importance de la pathologie des constructions dans la vie professionnelle du géomètre-expert. Les thèmes abordés seront: la pathologie des constructions généralement rencontrée en Belgique, exposés et divers cas vécus avec illustrations, les activités du géomètre-expert et son contact avec la pathologie des constructions." par Monsieur Wargnies Françis, géomètre-expert.
- Le 22 novembre 2012 de 17h30 à 20h30 à la caserne Saint-Laurent, GéoFormation "Pathologie des constructions - 4ème module : l'importance de la pathologie des constructions dans la vie professionnelle du géomètre-expert. Les thèmes abordés seront: la pathologie des constructions généralement rencontrée en Belgique, exposés et divers cas vécus avec illustrations, les activités du géomètre-expert et son contact avec la pathologie des constructions." par Monsieur Wargnies Françis, géomètre-expert.
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