Le Perron borné/Numéro 10 - OCTOBRE 2010
![]() |
|
![]() |
La Borne frontière
Une borne frontière est une borne géographique matérialisant le passage d'une frontière.
Le plus souvent il s'agit de pierres plantées, de poteaux, de bornes portant les armoiries des deux pays limitrophes, ou de gravures sur des rochers inamovibles...
En plus des armoiries, il est fréquent de trouver le millésime de l'année de la plantation de la borne ainsi que son numéro d'ordre. Sur le dessus de la borne, un sillon indique le tracé de la frontière.
En 1781, 65 petits monuments en pierre furent érigés pour servir de bornes frontières entre la Belgique et la France. Elle étaient sculptées d'un côté aux armes de la France, et de l'autre aux armes Autrichiennes, la Belgique étant sous la domination de ce pays.
Les trois fleurs de lys françaises.
L'aigle bicéphale autrichien.
Borne frontières Grand Duché du Luxembourg - Belgique.
Paléo un site belge traitant des bornes frontières entre l'Allemagne et la Belgique (A voir !!)
www.paleo.be
Voici un extrait :
Suis-je en Belgique ou en Allemagne ? Bien que les frontières au sein de la Communauté Européenne n'aient plus beaucoup de sens, elles peuvent encore servir de but comme promenades.
Liens :
Reportage vidéo sur les bornes frontières du Pays Basque
Superbe site relatif aux bornes frontières. (en néerlandais)
Autre superbe site relatif aux bornes frontières. (en néerlandais)
Cwatupe: le décret-programme clarifie la notion de voirie communale
Le 20 aout 2010 est paru au Moniteur belge le décret-programme portant des mesures diverses en matière de bonne gouvernance, de simplification administrative, d'énergie, de logement, de fiscalité, d'emploi, de politique aéroportuaire, d'économie, d'environnement, d'aménagement du territoire, de pouvoirs locaux, d'agriculture et de travaux publics. Vous trouverez sur le présent site, les actualités reprenant l’analyse de ces différentes politiques.
Diverses dispositions – les articles 79 à 83 du présent décret-programme – concernent directement le Code wallon de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme, du patrimoine et de l’énergie. Deux modifications, dont l’entrée en vigueur est datée du 30 aout 2010, méritent tout particulièrement d’être soulignées.
La première est relative à la notion de "voirie communale" reprise aux articles 129 et suivants du Cwatupe.
Pour rappel, depuis l’entrée en vigueur du décret Resa ter, une controverse existait sur la portée de cette notion. Fallait-il, lorsque l’on modifiait une voirie vicinale dans le cadre d’une demande de permis, appliquer en plus de la procédure prévue par la loi de 1841 sur les chemins vicinaux, la procédure prévue par l’article 129bis? La réponse n’était pas tranchée et, par souci de sécurité juridique, un cumul des procédures était conseillé. Pour éviter ces lourdeurs administratives tout en assurant une interprétation uniforme de la législation par l’ensemble des autorités concernées, l’Union des Villes et Communes de Wallonie plaidait pour une clarification rapide de la situation.
Le présent décret-programme répond à cette demande et modifie les articles 129 et suivants du Cwatupe pour préciser qu’ils ne s’appliquent pas "aux voiries communales à régime spécifique que sont les voiries vicinales ".
La seconde modification significative est relative au régime transitoire des permis de lotir et complète l'article 109 du Décret Resa ter. Il est ainsi prévu que les demandes de permis de lotir soumises à étude d’incidences peuvent poursuivre leur instruction selon la procédure applicable avant l’entrée en vigueur du permis d’urbanisation, lorsque la procédure a été entamée avant le 1er septembre 2010 par l’envoi de l’avis relatif à la tenue de la séance d’information préalable.
Références :
Union des Villes et Communes de Wallonie asbl
Newsletter UVCW - Septembre 2010
Découverte d'une planète habitable similaire à la Terre
Des astronomes américains ont découvert une exoplanète "potentiellement habitable" et près de trois fois plus grandes que la Terre, tournant autour d'une étoile assez proche, selon leurs travaux publiés mercredi. La planète, baptisée Gliese 581g, se situe à une distance telle de son étoile que la température permet de maintenir l'eau à l'état liquide à sa surface ou près de celle-ci, expliquent ces chercheurs dont la communication paraît dans la dernière édition de l'Astrophysical Journal. L'exoplanète est de 2,4 à 3 fois plus grande que la Terre et sa masse représente de 3,1 à 4,3 fois celle de la Terre.
Si cette découverte est confirmée par d'autres mesures, cette exoplanète serait la plus comparable à la Terre qui ait été détectée jusqu'à présent. Ce serait aussi la première à présenter de solides indications laissant penser qu'elle se situe dans une zone potentiellement habitable. L'étoile Gliese 581 se trouve dans notre galaxie, la Voie Lactée, à environ 20 années-lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de km). "Notre découverte offre un exemple très convaincant d'une planète potentiellement habitable", explique Steven Vogt, professeur d'astronomie et d'astrophysique à l'Université de Californie à Santa Cruz, un des co-auteurs de ces travaux. "Le fait que nous ayons pu détecter cette planète aussi rapidement et aussi près de notre système solaire nous montre que de telles exoplanètes doivent être vraiment nombreuses", ajoute-t-il dans un communiqué.
Des astronomes américains ont découvert une exoplanète "potentiellement habitable", d'une taille voisine de celle de la Terre et tournant autour d'une étoile assez proche, ce qui pourrait indiquer que de telles planètes sont assez nombreuses.
La planète, baptisée Gliese 581g, se situe à une distance telle de son étoile que la température permet de maintenir l'eau à l'état liquide à sa surface ou près de celle-ci, expliquent les chercheurs dont l'étude paraît dans l'Astrophysical Journal et sur le site arXiv.orp.
Une exoplanète est une planète orbitant autour d'une autre étoile que le soleil.
Si cette découverte est confirmée par d'autres mesures, cette exoplanète serait la plus comparable à la Terre qui ait été détectée jusqu'à présent. Ce serait aussi la première à présenter de solides indications laissant penser qu'elle se situe dans une zone potentiellement habitable.
Son étoile, Gliese 581, se trouve dans notre galaxie, la Voie Lactée, à environ 20 années-lumière de la Terre (une année lumière équivaut à 9.460 milliards de km).
"Notre découverte offre un exemple très convaincant d'une planète potentiellement habitable", explique Steven Vogt, professeur d'astronomie et d'astrophysique à l'Université de Californie à Santa Cruz, un des co-auteurs de ces travaux.
"Le fait que nous ayons pu détecter cette planète aussi rapidement et aussi près de notre système solaire nous montre que de telles exoplanètes doivent être vraiment nombreuses", ajoute-t-il dans un communiqué.
Comment se présente Gliese 581g ?
Cette exoplanète a une masse de 3,1 à 4,3 fois celle de la Terre et son rayon serait de 1,2 à 1,5 fois celui de notre planète, précise Paul Buttler, du département de magnétisme terrestre à la Carnegie Institution à Washington, un des co-auteurs de cette recherche.
Gliese 581g paraît être une planète rocheuse comme la Terre avec une gravité à sa surface quasiment similaire. Elle tourne autour de son étoile, selon une orbite circulaire, en 36,6 jours.
Pour les astronomes, une exoplanète est "potentiellement habitable" quand elle permet l'existence de la vie. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les humains y vivraient agréablement.
L'"habitabilité" dépend de nombreux facteurs dont, parmi les plus importants, la présence d'eau à l'état liquide et d'une atmosphère, expliquent ces scientifiques.
Selon leurs estimations, la température à la surface de cette exoplanète qui n'est pas exposée en permanence à son étoile ou à l'obscurité de l'espace, varieraient entre moins 31 et moins 12 degrés Celsius.
Les températures sur la Terre peuvent aussi être extrêmes n'empéchant pas pour autant la vie d'y exister. Elles varient ainsi de -70 degrés Celsius dans l'Antarctique à plus 148 degrés près des bouches hydrothermales au fond de l'océan où se multiplient des bactéries.
Ces astronomes en ont aussi trouvé une seconde exoplanète tournant autour de Gliese 581 mais hors de la zone habitable, portant à six le total des exoplanètes détectées autour de cette étoile.
Il s'agit de l'un des systèmes extra-solaires comptant le plus de planètes trouvés à ce jour.
Le 24 août, des astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO), au Chili, avaient annoncé la découverte d'un système d'au moins cinq planètes - peut-être sept - en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil.
Jusqu'à présent les astrophysiciens n'ont pas encore trouvé de planète vraiment soeur de la Terre parmi les quelque 422 exoplanètes découvertes depuis la première en 1995.
La dernière découverte annoncée mercredi est le résultat de onze ans d'observations avec les télescopes de l'observatoire Keck à Hawaï située à 4.145 mètres d'altitude.
Nouveaux retards pour Galileo, le GPS européen
Le système européen de navigation par satellite Galileo, annoncé comme disponible pour le grand public en 2014, va connaître de nouveaux retards et voir son coût augmenter encore -- entre 1,5 et 1,7 milliard d'euros --, a rapporté jeudi le Financial Times Deutschland. null
© Epa
Le quotidien s'appuie sur un rapport du gouvernement allemand, faisant état de prévisions de la Commission européenne.
"Il faut s'attendre que les coûts de fonctionnement dépasseront les recettes à long terme", selon le rapport.
Même si Galileo, projet de prestige qui tourne au gouffre financier pour les Européens, rapportait 100 millions d'euros par an, il faudrait malgré tout le subventionner à hauteur de 750 millions d'euros pour couvrir ses coûts, croit savoir le journal.
Au total, le projet pourrait coûter quelque 20 milliards d'euros et n'être bouclé qu'en 2017/2018, soit dix ans plus tard que prévu, selon le quotidien.
L'opération Galileo a connu de nombreux retards, avant de prendre un nouveau départ en janvier avec l'attribution au groupe allemand OHB d'un marché de 14 satellites, faisant entrer le projet dans sa phase industrielle. Au total 30 satellites sont prévus, plus deux de rechange.
La Commission européenne a estimé que Galileo serait disponible gratuitement pour le grand public en 2014.